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En réalité, Françoise connaît la clinique depuis bien plus que 23 ans… car elle y est née ! « À l’époque, l’établissement venait d’ouvrir ! C’est rare de travailler dans l’endroit où on a été mis au monde », indique-t-elle.

En 1997, elle a décroché son premier contrat à la Sauvegarde en tant qu’aide-soignante, avant de valider son diplôme d’infirmière fin 1998. Affectée au service réanimation, elle y est restée jusqu’en 2012, année durant laquelle elle est passée responsable de service.

S’en est suivi un retour à la formation et la validation d’une licence de management dans les affaires sanitaires et sociales pour devenir cadre en 2016. « Avec ces nouvelles responsabilités, j’ai été moins en contact avec les patients et les soins purs. Pourtant, j’adorais ça. Mais je me suis épanouie dans mes nouvelles missions ! Mon rôle principal est de trouver des solutions pour améliorer le parcours des patients, les techniques, les suivis… et faciliter le quotidien des équipes soignantes ».

Évolution des pratiques

Depuis 1997, Françoise a constaté de nombreux changements, tant au niveau du contact avec les patients que des prises en charge médicales. « Aujourd’hui, le personnel soignant se voit confier de nombreuses missions. Je m’efforce donc de dégager du temps aux équipes pour renforcer le lien avec les patients, afin que l’humain reste la priorité. »

Des avancées de tailles ont également eu lieu. « Le développement de l’ambulatoire est un grand progrès !  Il y a quelques années, ce genre de pratiques était encore impensable ! » Dans l’ensemble, elle constate aussi que les traitements sont moins lourds qu’auparavant et l’autonomie du patient remise au cœur des parcours.

Après la crise Covid, elle se réjouit d’avoir assisté à une si belle coordination entre les équipes. « Nous venons de vivre des moments forts… Cette période a ressoudé les liens entre les soignants et les différents services ». Un constat prometteur pour l’avenir !