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Le laser HoLEP : une thérapie reconnue pour ses performances et appréciée pour son caractère peu invasif

le 18/10/2021

Consultation Dr Baldini

L’adénome de la prostate est très fréquent chez les hommes de plus de 50 ans. S’il devient trop volumineux, il peut gêner le confort du patient et provoquer des complications. L’équipe d’urologie de la Clinique de la Sauvegarde (Ramsay Santé), située à Lyon, Rhône, est en mesure de traiter cette pathologie avec précision, grâce au laser HoLEP.

Arnaud Baldini est urologue au sein du Centre d’Urologie de l’Ouest Lyonnais depuis trois ans, après avoir été formé auprès du Professeur Badet, pour lequel il a été chef de clinique. Ses deux domaines de prédilection sont la cancérologie et l’adénome prostatique, pathologie pour laquelle il s’est formé au traitement par laser HoLEP.

 

Traiter les adénomes volumineux et inconfortables pour le patient

« L’adénome est une hypertrophie de la prostate, qui se développe surtout chez les hommes de plus de 50 ans. Quand cet adénome va prendre du volume, il peut gêner le patient dans sa miction », rappelle le Dr Baldini. Cet adénome peut présenter plusieurs formes de complications : la vessie ne peut plus s’évacuer correctement, des résidus sont susceptibles d’y rester et provoquer des calculs, voire une insuffisance rénale.

« Si cet adénome devient trop gênant pour le patient et qu’il est volumineux, il peut être traité via le laser HoLEP. Nous allons, par voie endoscopique, venir retirer l’adénome de la capsule prostatique, puis le récupérer », expose Arnaud Baldini. « Ce laser permet de décoller l’adénome fibre après fibre avec précision, alors que la technique classique, la résection, vient raboter l’adénome avec un peu moins de détail », explique l’urologue.

 

Un temps d’hospitalisation réduit et une meilleure récupération

Le laser HoLEP est une technique mini-invasive qui permet de diminuer les saignements, de retirer la sonde urinaire plus tôt et donc de raccourcir le séjour en hospitalisation du patient. « Avec un traitement par HoLEP, un patient reste hospitalisé une à deux nuits, contre cinq à sept jours auparavant », complète le Dr Baldini. « Et le fait de retirer la sonde plus tôt diminue aussi les risques d’infection urinaire », ajoute-t-il.