Actualités
Portrait de Maddly Cochet-Grasset, Infirmière en chimiothérapie
le 29/11/2024
Quelles sont vos missions à la Sauvegarde ?
Nos principaux patients sont ceux atteints de cancer, nous faisons la prise en charge médicamenteuse, mais également la prise en charge psychologique.
Nous les rencontrons après qu’ils aient reçu leur diagnostic et leur programme personnalisé de soin de la part des oncologues. Nous les accueillons, parfois avec leurs proches, nous leur expliquons le traitement, le parcours soin et les effets secondaires. Nous leur faisons visiter le service et répondons à leurs questions. C’est important, étant donné que c’est le premier contact avec le patient, que nous allons voir de façon récurrente, et avec qui nous allons créer des liens. Nous prenons également en charge d’autres types de patients. Nous pratiquons des saignées, des transfusions, des perfusions de fer pour les interventions notamment et des injections pour des maladies comme celle de Crohn. Et encore plein d’autres types de traitements.
Quel a été votre parcours avant d’arriver à la Clinique ?
J’ai tout d’abord eu mon diplôme d’infirmière en 2006, puis j’ai passé 3 ans dans le service d’oncologie d’un hôpital à Monaco. J’ai pratiqué 1 an en intérim puis je suis revenu à Lyon et j’ai intégré la Clinique de la Sauvegarde en 2009. Je suis restée en médecine oncologique pendant 6 mois avant d’aller en chimiothérapie.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
J’ai choisi d’être infirmière en chimiothérapie pour le côté technique, on fait beaucoup de soins variés. La prise en charge est différente pour chaque patient, comme nous passons beaucoup de temps auprès d’eux, nous devons nous adapter que ce soit pour les soins que pour le contact, notre manière de parler et autre. J’ai donc également choisi ce métier pour le côté relationnel, j’ai toujours aimé prendre soin des autres et être utile et c’est ce que je peux faire ici.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?
Il y a, bien sûr, les relations que nous avons avec les patients. Nous passons beaucoup de temps à leur côté, dans des moments qui sont très difficile pour eux et cela crée des liens. Mais il y a également notre équipe, c’est important étant donné que nous passons plus de 10 heures par jour ensemble. J’ai la chance ici de travailler avec une super équipe et avec trois oncologues que j’apprécie tout autant. Parfois, en chimiothérapie, c’est compliqué de se détacher des événements et je sais que je peux compter sur le soutien de mes collègues qui parfois prennent même le relais quand il le faut.
Avez-vous un souvenir qui vous a marqué ?
Oui, j’en ai plusieurs. Quand je travaillais dans un service d’hospitalisation et que nous étions à Noël, nous faisions en sorte de le fêter avec nos patients pour que cela reste une journée de fête. Dans le même esprit, un jour, pour les 80 ans d’une patiente, nous avions monté dans sa chambre, en chantant, un gâteau d’anniversaire avec des bougies pour le fêter avec elle.