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Portrait du Docteur Pascale FRANCOZ, médecin de la douleur

le 04/04/2025

Découvrez le portrait du Docteur Pascale FRANCOZ, médecin de la douleur à la Clinique de la Sauvegarde.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis à la Clinique depuis janvier 2001, année de la création du CLUD (comité de lutte contre la douleur) dont je suis la présidente. Celui-ci a pour objectif d’améliorer la prise en charge de la douleur au sein de l’établissement. Pour cela, nous avons mis en place de nouvelles fonctionnalités sur Médiboard afin d’évaluer la douleur des patients. En collaboration avec les anesthésistes et les chirurgiens, j’ai pu rédiger des protocoles, des prescriptions post-opératoires et des ordonnances pour favoriser le traitement de la douleur en ambulatoire.

Depuis plus de vingt ans, je traite également des algodystrophies au bloc opératoire. Je suis la seule à le faire sur la région et donc la référente.

En parallèle, je pratique l’hypnose médicale, je consulte des patients au sein de mon cabinet et j’interviens en service d’hospitalisation à la demande d’autres médecins de la Clinique.

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste cet HDJ douleur ?

L’hôpital de jour (HDJ) douleur Qutenza a pour objectif de soulager les douleurs neurologiques localisées, telles que celles liées à une cicatrice ou à une douleur post-zostérienne.

Ce traitement, qui se déroule sur une demi-journée, est mis en place après une première consultation externe. Il consiste en l’application de patchs à base de capsaïcine sur la zone douloureuse, afin de réduire l’hypersensibilité locale. Avant la pose, je réalise un calque précis du patch sur la zone concernée. L’application est ensuite effectuée en ambulatoire par une infirmière spécialement formée, qui assure également la surveillance de la tension et de la douleur du patient. Il est recommandé de faire trois séances, espacées de deux mois chacune. Néanmoins, il est possible que, selon les pathologies du patients, une séance suffise.

Ce traitement avait déjà été pratiqué dans notre clinique entre 2018 et 2020, avec d’excellents résultats. Malheureusement, en raison de la pandémie de COVID-19, nous avions dû interrompre son utilisation.

Quels bénéfices concrets espérez-vous pour les patients grâce à cette structure ?

Nous espérons pouvoir soulager la douleur suffisamment pour permettre au patient de baisser, voire d’arrêter certains traitements médicaux.

Quels sont les principaux défis dans la prise en charge de la douleur aujourd’hui ?

Le défi aujourd’hui est de réussir à améliorer la prise en charge des patients en évaluant correctement leur douleur et en leur proposant une réponse adaptée, que ce soit par l’intermédiaire de traitement médicamenteux ou non.